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Activité pour
la classe
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Les
machines volantes
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Décembre2001
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Ecole
Jean Macé
Pavillons sous Bois
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Michelle Poisson
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Cycle 2
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Point du programme : les
états de la matière
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33 séances
Objectifs :
- Prendre conscience de l’existence de l’air
- Prendre conscience des effets de la présence et des
mouvements de l’air
Quels sont les objets qui fonctionnent grâce à l
a présence de l’air ? Et quelle est l’action de l’air ?
Quel est le rôle de l’air dans le vol d’un planeur ?
Quel est le rôle de l’air dans le vol d’un parachute ?
Quelle forme doit avoir une aile d’avion pour qu’il vole le mieux
possible ?
Est-ce que l’air peut aider l’avion à avancer ?
L'existence de l'air
Problématique :
- Qu’est-ce que l’air pour des enfants qui portent essentiellement
leur attention sur des objets concrets directement observables ?
- Comment faire prendre conscience aux enfants de l’intervention
de l’air dans un certain nombre de phénomènes de la vie courante ?
1ère Séance: Questions à
propos de l'air
- les enfants de CE1 reçoivent un questionnaire l’instit.
lit chaque question puis les enfants y répondent individuellement.
- Les enfants de CP reçoivent également une fiche
sur laquelle sont dessinées toutes les situations proposées
aux CE1. Ils répondent aux questions en barrant l’objet s’il n’y a
pas d’air et en l’entourant s’il y a de l’air.
- Les questionnaires sont ramassés pour permettre aux
enfants de s’exprimer sans être démobiliser par la lecture de
leurs hypothèses.
- Mise en commun puis constitution d’une affiche qui reproduit
toutes les réponses pour permettre la formulation d’hypothèses.12
enfants sur 20 pensent qu’il n’y a pas d’air dans la bouteille fermée
et vide de liquide.
- Les questions individuelles des enfants sont notées
pour permettre une meilleure approche de la problématique des questions
posées par les enfants individuellement.
2ème Séance: Hypothèses
Pour les enfants : L’air c’est du vent.
S’il n’y avait pas d’air les êtres vivants
ne pourraient pas respirer donc pas vivre.
L’air vient autour de nous quand on bouge, quand
on court, quand une voiture passe
Ce sont les arbres qui nous donnent de l’air, il y a de l’air dans le monde
entier.
Conclusion : pour qu’il y ait de
l’air il faut qu’il y ait du vent ou que quelque chose bouge. Il n’y a pas d’air,
dans un endroit fermé. Mais si on peut respirer c'est qu’il y a de l’air
3ème Séance: mise en place
des expériences
- les enfants veulent faire pour valider (ou infirmer) leurs
hypothèses sur l’existence de l’air autour de nous.
- Les enfants ont proposé :
- Pour vérifier qu’il y a de l’air dans la bouteille.
- Si l’on pose une bouteille dans un bac rempli d’eau, s’il
y a de l’air dans la bouteille, elle doit flotter.
- Pour gonfler un ballon de baudruche, il faut de l’air. s’il
y a de l’air dans la bouteille, et que l’on appuie dessus, le ballon doit
se gonfler.
- A la piscine, lorsque l’on souffle dans l’eau, cela fait
des bulles. Si on plonge une bouteille dans l’eau et qu’on l’ouvre, s’il
y a de l’air dans la bouteille, cela doit faire des bulles.
Au début de la séance, les enfants
qui avaient émis l’hypothèse qu’il n’y avait pas d’air dans la
bouteille n’avaient pas d’expériences à proposer. A la fin de
la séance, ils ont proposé les expériences qui infirmaient
les hypothèses des premiers.
- Pour vérifier qu’il n’y a pas d’air dans la bouteille.
- S’il n’y a pas d’air dans la bouteille fermée,
quand on la pose dans un bac rempli d’eau, elle va couler.
- S’il n’y a pas d’air dans la bouteille que l’on ferme
avec un ballon de baudruche, on ne pourra pas gonfler le ballon en appuyant
sur la bouteille.
- regroupement des élèves autour de leurs idées
communes.
- Construction de la liste de matériel nécessaire
pour réaliser les expériences.
4ème Séance: expérimentations
dans chaque groupe
Traces écrites et dessins sur
leur cahier d’expériences.
5ème Séance: mise en commun
- les enfants n’ont pas noté correctement leurs observations,
ils ne se souviennent plus exactement de ce qu’ils ont fait
- Validation des différentes expériences par
le groupe classe en les refaisant.
- On ne parvient pas à expliquer pourquoi la bouteille
flotte, un enfant émet l’hypothèse que les bulles qui sortent
de la bouteille sont peut-être de l’eau. seul l’expérience qui
a permis de gonfler le ballon est acceptable pour prouver l’existence de l’air
dans la bouteille
- Les enfants demandent à refaire les expériences
pour mieux observer.
6ème Séance: élaboration
d'une affiche mémoire

Expérience n°1 :
Le ballon se gonfle lorsqu’on appuie sur la
bouteille.
Il y a de l’air dans la bouteille mais on ne
le voit pas.
Il y a de l’air qui reste au fond de la bouteille
car on n'arrive pas à le chasser complètement.

Expérience n°2 :
La bouteille flotte lorsqu’on la pose dans un
bac rempli d’eau.
Mais si on remplit la bouteille d’eau, elle
coule.
Peut-être que la bouteille flotte parce
qu’elle est plus légère que l’eau.
Cette expérience ne prouve pas qu’il
y a de l’air dans la bouteille.

Expérience n°3 :
Lorsqu’on plonge la bouteille dans l’eau
ça fait des bulles.
L’air sort de la bouteille et remonte jusqu’à
la surface de l’eau. C’est peut-être l’air qui sort de la bouteille
qui fait des bulles.
L’eau rentre dans la bouteille et chasse l’air.
C’est peut-être l’eau qui rentre dans la bouteille qui fait des bulles.

une nouvelle expérience a été
trouvée par les enfants lors de l’évaluation. Une enfant explique
que pour écraser les bouteilles en plastique avant de les jeter à
la poubelle, son père les écrase. Un autre enfant lui demande
donc s’il laisse le bouchon ou non. Cette question suscite tout de suite une
vive réaction : si tu laisses le bouchon sur la bouteille, tu ne
pourras pas l’écraser car l’air qui est dedans ne pourra pas en sortir.
Tous les enfants ne sont pas convaincus. Je propose donc aux enfants qui ont
participé activement à la discussion de me construire une fiche
d’observation pour réaliser cette expérience.
- On va chercher à vérifier que les bulles c’est
de l’air ou de l’eau.
7ème Séance: de quoi sont
faites les bulles?
Les enfants proposent les
expériences auxquelles ils ont réfléchi.
On se rend compte que certaines expériences
se recoupent.
On fabrique des affiches au tableau pour visualiser
les différentes expériences et les enfants s’inscrivent sur l’affiche
correspondant à leur réflexion.
- Si je souffle dans une paille, je fais de l’air. Si je
souffle avec la paille dans un verre rempli d’eau, cela doit faire des bulles
- Pour faire des bulles de savon, il faut souffler sur de
l’eau savonneuse.
Si je remplis une bouteille d’eau savonneuse
et que j’appuie dessus, cela doit faire des bulles.
Certains enfants qui avaient avancé l’hypothèse
que les bulles c’était de l’eau se trouvent confrontés à
2 situations : l’expérience qu’ils proposent ne permet pas de confirmer
cette hypothèse mais au contraire l’hypothèse inverse, ou ils
n’ont pas trouvé d’expérience permettant de le vérifier.
On décide donc de noter que l’on n’a
pas trouvé d’expérience permettant de vérifier que les
bulles c’est de l’eau.
Je. propose donc une autre expérience
pour permettre à ces enfants de s’inscrire dans un groupe de travail.
Si les bulles c’est de l’air, si on gonfle
d’air un morceau de tissu sous l’eau, lorsque le morceau de tissu se soulève,
on doit voir une grosse bulle d’air s’échapper de sous le tissu et remonter
à la surface.
Comme il reste des enfants qui ne se sont inscrit
dans aucun groupe, on propose encore une expérience mais qui cette fois
reprendra l’hypothèse que la bouteille flotte parce qu’elle est plus
légère que l’eau.
Si je verse de l’eau dans un verre et que
j’y ajoute le double d’huile, comme il y a plus d’huile, elle est plus lourde
et elle doit couler.
A la fin de la séquence, chaque groupe
de travail fait la liste du matériel qu’il a besoin pour réaliser
son expérience.
8ème Séance: fiche observation
de chaque groupe
- les différentes expériences sont rappelées
au groupe classe et chaque équipe construit la fiche d’observation
en y inscrivant ce qu'ils veulent vérifier, le matériel qu’ils
vont utiliser et ce qu’ils pensent observer.
- Une feuille synthèse de toutes les expériences
est construite aussitôt pour obliger les enfants à se tenir à
ce qu’ils ont prévu de faire.
Nous voulons vérifier que
lorsque les bulles s’échappent de
la bouteille, c’est bien de l’air.
la bouteille flotte parce qu’elle est remplie
d’air
On n’a pas trouvé d’expériences
pour vérifier que les bulles c’est de l’eau.
Expérience n°1 : Si
je souffle dans une paille, je fais de l’air.
Si je souffle avec la paille dans un verre
rempli d’eau,
si les bulles c’est de l’air, cela
doit faire des bulles.
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Expérience n°2 : Pour
faire des bulles de savon, il faut souffler sur de l’eau savonneuse.
Si je remplis une bouteille d’eau savonneuse
et que j’appuie dessus,
si les bulles c’est de l’air, cela
doit faire des bulles.
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Expérience n°3 : Si
on gonfle d’air un morceau de tissu sous l’eau, lorsque le morceau de
tissu se soulève, si les bulles
c’est de l’air, on doit voir une
grosse bulle d’air s’échapper de sous le tissu et remonter à
la surface.
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Expérience n°4 : Si
je verse de l’eau dans un verre et que j’y ajoute le double d’huile, comme
il y a plus d’huile, elle est plus lourde et elle doit couler.
Donc la bouteille flotte sur le
bac rempli d’eau parce qu’elle est plus légère. Ou parce
qu’il y a de l’air dedans.
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Expérience n°1 :
Expérience très rapide, les enfants
ont soufflé dans le verre avec des pailles et ont constaté que
cela faisait des bulles.
Ils dessinent ce qu’ils ont vu sur leur cahier
d’expériences et sur la feuille synthèse.
On les invite à réfléchir
sur l’expérience : on voit des bulles mais qu’est-ce que c’est ?
Expérience n°2 :
Les enfants fabriquent de l’eau savonneuse en
mélangeant de l’eau et du liquide vaisselle.
Ils secouent énergiquement les bouteilles
et commencent à appuyer dessus. On les invite donc à poursuivre
leur expérience dans la cour de récréation pour éviter
tout problème de salissure dans la classe.
Dans un premier temps, ils constatent effectivement
que quelques bulles s’échappent de la bouteille mais ne se satisfont
pas de cette observation et retournent en classe pour rajouter du liquide vaisselle
et de l’eau.
Après avoir de nouveau bien secoué
la bouteille, ils refont leur expérience mais cette fois, ils ne parviennent
à faire sortir que de la mousse de la bouteille.
On leur rappelle donc ce qu’ils ont observé
lors de la 1ère tentative.
Expérience n°3 :
Les enfants utilisent des pailles pour souffler
sous le tissu comme ils l’avaient prévu lors de leur hypothèse.
Mais ils ne parviennent pas à gonfler le tissu d’air. On leur propose
donc un autre matériel, des tuyaux, plus souple que la paille.
Lors de cette expérience, les enfants
se sont surtout amusé à faire des bulles dans l’eau. Lorsqu’un
enfant parvenait à gonfler le tissu d’air, les autres faisaient des bulles
autour et par conséquent, ils ne pouvaient pas observer ce qui se passait.
Il a fallu intervenir pour diriger l’expérience
à fin qu’ils puissent observer.
Malgré cela, lors de la synthèse,
les enfants avaient retenu que le tissu se gonflait, qu’il y avait des bulles
mais non que l’air en s’échappant du tissu avait produit une grosse bulle.
Expérience n°4 :
Les enfants avaient pris du matériel
pour réaliser l’expérience en double.
La manipulation de l’huile et de l’eau a été
très délicate. Mais, ils sont parvenus à doser l’huile
et l’eau et à les verser dans un même récipient.
Ils ont constaté que l’huile et l’eau
se mélangeaient dans un 1er temps, puis que l’huile remontait
au-dessus de l’eau.
Ils ont donc fait l’hypothèse que l’huile
était plus légère que l’eau. On les a alors fait " rebondir "
sur le fait qu’ils disaient lors de leur hypothèse, qu’il y avait plus
d’huile donc qu’elle devait couler parce qu’elle était plus lourde.
Ils ont donc affirmé que l’huile était
plus légère et alors on leur a demandé comment on pouvait
en être sûr.
Les enfants ont proposé de peser les
deux éléments. On leur a donc fournit une balance.
Lors de la pesée, les enfants ont constaté
que l’huile était plus lourde que l’eau. on leur a alors rappelé
l’expérience avec la bouteille vide qui flottait en leur demandant si
c’était parce qu’elle était plus légère que l’eau.
Les enfants ont répondu par l’observation
inverse : lorsque l’on remplissait la bouteille d’eau, l’eau contenue dans
la bouteille ne pouvait pas être plus lourde que l’eau contenue dans le
bac, donc lorsqu’elle est vide, si elle flotte c’est parce qu’il y a de l’air
dedans.
9ème Séance: synthèse
- on reprend cette feuille synthèse et on discute avec
les enfants de ce que l’on a appris au cours des expériences.
- Conclusions : les enfants reprennent le questionnaire
initial et discutent sur ce qu’ils pensaient au début du projet (certains
enfants veulent effacer leur réponse en se rendant compte qu’ils s’étaient
trompés.
On reprend les hypothèses de départ
et l’on dit ce que l’on a appris
Nous pensions qu’il n’y avait pas d’air dans
une bouteille fermée.
Lorsque nous avons fait des expériences
pour le vérifier nous nous sommes aperçus que :
Lorsqu’on appuie sur la bouteille on chasse l’air qui est dedans et on peut
gonfler un ballon.
Lorsque l’on plonge une bouteille dans l’eau, cela fait des bulles d'air
La bouteille flotte au-dessus du bac rempli d’eau parce qu’elle est remplie
d’air
Il y a donc de l’air dans la bouteille mais on ne le voit pas. L’air est partout
autour de nous mais on ne le sent pas toujours. On ne sent l’air que lorsqu’il
bouge : le ventilateur fait de l’air, la pompe à vélo… on
ne peut pas voir l’air mais on voit ce qu’il fait bouger : le vent fait
bouger les feuilles des arbres, tourner les ailes des moulins, pousse les nuages…
- Les enfants se posent alors une question qui est retenue
par l’ensemble de la classe : comment l’air peut faire fonctionner les
objets comme les avions, les moulins…
- Evaluation : En fin de séance, les enfants reçoivent
une fiche sur laquelle sont représentées différentes
situations mettant en évidence l’existence de l’air. (cf. multilivre
fiche d’exercices p.30 ex. n°1
On laissera le bas de la page en blanc pour
permettre aux enfants de répondre à la question suivante :
Y a-t-il de l’air autour de nous ? Comment
peux-tu le prouver ? les réponses des enfants sont variées
mais prouvent qu’ils sont maintenant conscients du phénomène.
Ils ont proposé : quand on bouge on sent l’air qui est autour de
nous, si on accroche un fil en l’air on le verra bouger, s’il n’y avait pas
d’air on ne pourrait pas respirer et l’on serait mort, si on ouvre rapidement
un bocal et que l’on place sa main dedans on peut sentir l’air, quand on parle
ou que l’on respire, on sent l’air qui sort de notre bouche. On peut emprisonner
de l’air dans un sac, le sac se gonflera et cela prouvera qu’il y a de l’air
autour de nous même si on ne le voit pas et ne le sent pas.

Cette dernière proposition sera reprise
avec toute la classe. On demande aux enfants sur l’hypothèse que certains
ont faite. La plupart de la classe est d’accord, seuls deux enfants restent
septiques sur l’existence de l’air et ne sont toujours pas surs qu’il y ait
de l’air dans la bouteille fermée.
Quels sont les objets qui fonctionnent
grâce à la présence de l'air? Quelle est l'action de l'air?
1ère Séance: recherche
- Pendant les vacances de Toussaint, les enfants ont fait un
travail de recherche sur les objets, ils ont découpé dans des
catalogues ou dessiné des objets qui fonctionnent avec de l'air.
Les objets sont placés au tableau au fur et
à mesure des propositions des enfants : ils sont collés
sur une grande affiche.
- Discussion autour des objets qui fonctionnent grâce
à la présence de l’air. peut –on classer ces objets suivant
la manière qu’ils utilisent pour fonctionner ?
- Les enfants cherchent dans leur cahier d’expérience
une forme de codage pour trier les objets qu’ils ont trouvés. On se
met d’accord sur un codage à partir de couleurs.
2ème Séance: élaboration
d'affiches
- Discussion sur les modes de tri choisis. Les enfants avaient
proposé de chercher les objets qui contiennent de l’air, ceux qui rejettent
de l’air, et ceux qui se déplacent grâce l’air. dès cette
séance, ils ne sont pas d’accord sur le tri
- On construit trois grandes affiches qui reprennent les trois
grandes catégories retenues. On se met d’accord sur quelques objets :
l’avion se déplace grâce à l’air pour voler (mais comment ?)
dans un premier temps on ne cherche pas à répondre à
la question mais simplement à ce mettre d’accord sur le tri ;
le ballon contient de l’air, la trompette rejette de l’air.
- Comme on ne parvient pas à ce mettre d’accord sur
les autres objets on propose aux enfants de réfléchir en groupes.
Ils reçoivent une feuille sur laquelle ils classent les objets pour
lesquels ils sont d’accord et inscrivent le nom des objets pour lesquels ils
ne sont pas d’accord.
3ème Séance: comment opérer
un tri?
- Nouvelle tentative de tri collectif. Les enfants ne sont
toujours pas d’accord sur certains objets notamment sur les machines volantes.
- On remet l’opération de tri collectif à une
séance ultérieure. Les enfants tombent d’accord sur le fait
qu’il faut d’abord expérimenter sur quelques objets pour pouvoir ensuite
trier tous les objets.
- Les enfants posent des questions sur le fonctionnement des
avions qui n’ont pas de moteur, sur les montgolfières, les hélicoptères…
- Proposition est faite d’aller visiter le musée de
l’air et de l’espace pour essayer d’en savoir plus sur ces objets.

- L’affiche sera donc construite que lors d’une séance
d’évaluation qui sera faite à la fin de l’année scolaire.



4ème Séance: Livret compte-rendu
de visite du Musée de l'air
- que veut-on savoir ? quelles hypothèses faisons-nous ?
- Les enfants dessinent chaque objet retenu par la classe et
émettent des hypothèses ou posent des questions par écrit :
- Les montgolfières : elles volent grâce
à l’air mais c’est le feu qui fait monter le ballon – mais à
quoi sert l’air ? – il y a de l’air chaud à l’intérieur…
- Les parachutes : (certains enfants font des confusions
entre parachute et montgolfière) le parachute atterrit en douceur grâce
à l’air qui entre dans la toile et le gonfle – comment le parachute
peut-il décoller ? – c’est l’homme accroché au parachute
qui le déplace vers le bas…
- Les planeurs : ils volent grâce à
leurs ailes qui pivotent – pourquoi volent-ils alors qu’ils n’ont pas de moteur ?
– c’est l’air qui emporte le planeur…
- Les 1ers avions : on tourne l’hélice puis
ça décolle et ça vole – ils ont un moteur – les ailes
servent à décoller et les roues à atterrir…
- Les hélicoptères : les hélices
tournent et ça vole – l’hélice tourne très vite…
- Les fusées : comment le feu peut-il faire
décoller et voler la fusée ? – grâce à l’air,
le feu de la fusée peut la faire décoller…
5ème Séance: comment fonctionnent
les machines volantes?
- De retour en classe, après la visite au musée
de l’air, je demande aux enfants s’ils savent maintenant comment fonctionnent
les objets qu’ils devaient étudier.
- Discussion sur le fonctionnement des objets : les enfants
font des propositions et on leur demande si l’on peut vérifier ce qu’ils
disent
- Les enfants proposent de construire les objets
- Elaboration d’un protocole de construction des objets :
je distribue à chacun une feuille et je leur demande de m’expliquer
comment ils s’y prendraient pour faire voler un objet de leur choix.
6ème Séance: différents
projets de construction
- Discussion autour des différents projets : les
enfants se rassemblent par groupe selon l’objet qu’ils ont choisi : avion,
fusée, hélicoptère, montgolfière.
- Les enfants établissent un projet commun qui doit
répondre au cahier des charges établi par la classe : l’objet
doit voler grâce à l’action de l’air, on ne peut pas fabriquer
de moteur et on ne peut pas utiliser de feu. Ces procédés doivent
être remplacés par d’autres : autre mode de propulsion pour
le moteur, autre source de chaleur pour le feu.
- Les enfants rassemblent le matériel dont ils ont besoin
pour construire leur objet et font la liste du matériel manquant à
rassembler pour la prochaine séance.
7ème Séance: constructions
- Construction des objets par groupe

- Les fusées : les enfants
utilisent trois bouteilles qu’ils scotchent entre elles et placent un ballon
à l’intérieur. ils veulent gonfler les ballons dans les bouteilles
pour ensuite les faire éclater en même temps pour faire décoller
la fusée.
Problème : ils ne parviennent pas à gonfler les ballons
dans les bouteilles

- L’hélicoptère :
les enfants gonflent un ballon et très vite ils s’aperçoivent
que s’ils collent les hélices au ballon ils ne pourront pas faire tourner
l’hélice. ils décident de fabriquer une hélice indépendante
de l’avion et de chercher ensuite comment la fixer sur l’avion.

- Les avions : les enfants prennent
une bouteille à laquelle ils fixent des ailes en carton mais leur construction
est trop lourde et ils ne parviennent pas à le faire voler. Un autre
groupe ne parvient pas à ce mettre d’accord sur la construction, on
leur propose de construire des avions en papier et de réfléchir
à comment le faire voler le mieux possible.

- La montgolfière : les
enfants gonflent un ballon et le nouent, ils scotchent des fils au fond d’un
pot de yaourt puis les accrochent au ballon. Ils prennent le sèche
cheveux pour faire voler la montgolfière mais n’y parviennent pas.
Les fils ne restent pas accrochés au ballon, ils les replacent et recommencent
mais au bout d’un moment le ballon éclate. Catastrophe !
- Lors de l’évaluation finale, les enfants se sont mis
d’accord pour prendre un sac ouvert afin que l’air chaud puisse entrer dedans
alors que l’on n’était pas revenu sur le problème de la montgolfière
au cours de l’année.
8ème Séance: synthèse
- Synthèse de la séance précédente :
qu’avons-nous fait ? que s’est-il passé ? les enfants sont
assez déçus, ils ne sont pas parvenus à construire un
objet qui vole.
- On cherche à comprendre ce qui n’a pas fonctionné
et l’on reprend les différentes difficultés rencontrées :
- Les fusées : les enfants ne sont pas parvenus
à gonfler les ballons dans les bouteilles. Pourquoi ? les enfants
émettent des hypothèses : c’est trop dur mais pourquoi ?
je demande à un enfant de gonfler un ballon à l’extérieur
de la bouteille. On regarde ce qui se passe ; il gonfle le ballon aisément ;
on recommence l’expérience à l’intérieur de la bouteille ;
il n’y parvient pas. Pourquoi ? un enfant émet l’hypothèse
qu’il y a quelque chose à l’intérieur de la bouteille qui nous
empêche de gonfler le ballon ; or on ne voit rien dans la bouteille.
Les enfants réalisent qu’il y a de l’air dans la bouteille et l’un
d’entre eux explique que le ballon pousse l’air qui est dans la bouteille
et que l’air de la bouteille ne peut pas sortir alors il pousse le ballon.
Les enfants proposent de couper le fond de la bouteille pour pouvoir gonfler
le ballon. On propose donc au groupe qui construisait des fusées de
revoir leur montage plus tard en coupant le fond des bouteilles.
- Les avions : ils sont trop lourds, ils ne peuvent
pas voler parce qu’ils n’ont pas de moteur. Les enfants qui avaient construit
des avions en papier montrent que leur avion vole. Les autres ne sont pas
satisfaits et ils disent que ce sont les enfants qui les lancent mais pas
l’air qui les fait voler. Je propose que l’on reparle de ces avions la plus
tard.
- La montgolfière : les enfants du groupe
racontent ce qu’il s’est passé. Les autres protestent car ils avaient
noué le ballon, l’air ne pouvait donc pas entrer dedans pour la faire
voler. Les enfants proposent de reconstruire une montgolfière avec
un sac en plastique.
- L’hélicoptère : les enfants du
groupe expliquent les difficultés qu’ils ont rencontrées, ils
présentent leur hélice et disent que si on parvient à
faire tourner l’hélice très rapidement elle décolle alors
si on parvient à la fixer au ballon on pourra faire voler l’hélicoptère.
ils reconnaissent qu’ils ne savent pas comment faire.
- Synthèse : je tente de rassurer les enfants
en leur expliquant que même s’ils ne sont pas parvenus à faire
voler leurs objets ils ont appris plein de choses. On considère donc
qu’il est très difficile de savoir comment ils volent exactement. Les
enfants qui avaient fait voler les planeurs protestent en faisant remarquer
qu'eux ils y étaient parvenus mais je leur fais remarquer qu’ils ne
savent pas nous expliquer comment leurs avions font pour voler et pourquoi
ils ne volent pas tous aussi bien les uns que les autres.
- Un enfant remarque que pour savoir comment volent tous ces
objets il faut d’abord apprendre et comprendre plein d’autres choses, je profite
de l’occasion qu’ils me donnent pour proposer aux enfants d’essayer de comprendre
comment volent les planeurs
Quel est le rôle de l'air dans
le vol d'un planeur?
1ère Séance: qu'est-ce qu'un
planeur?
- discussion sur les types d’avions rencontrés au musée
de l’air et comment construire un avion sans moteur à l’aide simplement
d’une feuille de papier et autre petit matériel.
- Les avions retenus sont le planeur à aile plate, le
planeur à aile profilée, le concorde et le Boeing.
- Les enfants dessinent l’avion qui selon eux volera le mieux
et expliquent les raisons de leur choix
2ème Séance: construction
d'un planeur
- Présentation des 4 modèles aux enfants, chacun
reçoit la notice de montage de l’avion qu’il a choisi de construire
- Lecture de la notice de montage et rassemblement du matériel
- Fabrication des avions, ceux qui ont terminé les 1ers
aident les enfants qui ont choisi le même modèle qu’eux.
3ème Séance: mise en place
d'un protocole d'observation
- les enfants proposent de tracer des marques dans la cour
et d’essayer les planeurs d’un même modèle. Ils veulent voir
quels sont les avions qui volent le plus loin et ceux qui restent le plus
longtemps en l’air. chaque enfant marque sur son ardoise la distance et le
temps de vol de son avion.
- Analyse des résultats : on propose aux
enfants de réfléchir par groupe comment on pourrait trouver
l’avion de chaque groupe qui a volé ni le plus mal ni le mieux. Les
enfants proposent de numéroter chaque avion et de placer ces résultats
sur une ligne représentant le temps de vol et sur une autre représentant
la distance
- Synthèse collective : les lignes de temps
de vol et de distance parcourue sont représentées au tableau.
On demande aux enfants de dire pour chaque groupe quel avion a volé
de manière moyenne. Les résultats montrent de manière
probante ce que les enfants avaient déjà remarqué pendant
les essais : l’avion de type concorde vole le plus loin et reste le plus
longtemps en l’air.
- La décision est prise que tous les enfants de la classe
construisent ce type d’avion pour essayer de comprendre pourquoi c’est le
modèle qui fonctionne le mieux.
4ème Séance: pliage d'un
avion et essais
- Construction des avions type concorde et essais dans la classe
car il a plu et le sol de la cour est mouillé.
- Observations : certains volent mieux que d’autres,
pourquoi ? les enfants proposent de changer quelque chose sur leur avion.
Je leur dis alors qu’il faut que l’on se mette d’accord car autrement on ne
pourra plus observer correctement les modifications de vol.

- Un enfant propose de souffler sur le nez de l’avion car il
avait vu un autre le faire lors du 1er essai et son avion avait
mieux volé. Les enfants qui pensent que si on souffle sur le nez de
l’avion celui ci volera mieux sont invités à le faire.
- 2nd essai : les enfants ont l’impression
que les avions dont on a soufflé sur le nez volent mieux, pourquoi ?
tous les enfants se mettent à souffler sur le nez de leur avion et
je leur demande pourquoi ils font cela s’ils ne savent pas vraiment à
quoi cela sert. Les enfants constatent très vite que le nez de leur
avion est légèrement humide. Je leur demande ce qui s’est passé.
Ils me répondent que maintenant le nez de l’avion est mouillé
et donc qu’il est plus lourd.
- Vérification de l’hypothèse : comment
peut-on être sûr que le nez de l’avion est plus lourd parce qu’il
est mouillé ? un enfant propose de peser deux avions (un sec et
un mouillé) mais tous les avions sont déjà lestés.
Je leur propose donc de faire l’expérience avec un autre matériel
(2 mouchoirs en papier par exemple). Deux mouchoirs en papier sont donc posés
sur la balance, un des mouchoirs a été humecté par un
enfant. La balance penche du côté ou le mouchoir a été
humecté. Pourquoi ? les enfants me disent tout de suite que puisqu’on
a rajouté de l’eau, il y a plus de chose de ce côté de
la balance et c’est donc plus lourd.
- 3ème essai : je propose aux
enfants de mettre quelque chose au bout de leur avion : un trombone ou
un petit morceau de pâte à modeler. Les avions sont essayés
mais ce n’est pas concluant, les avions ne volent pas mieux il faut faire
varier quelque chose d’autre.
- nouvelle hypothèse : pour que l’avion
vole le mieux possible, ll faut qu’il ait de grandes ailes.
5ème Séance: comment vole
le planeur?
- formulation d’hypothèses :les enfants
reçoivent une feuille sur laquelle un planeur est dessiné. Ils
doivent émettre des hypothèses sur le rôle de l’air sur
les différentes parties de l’avion.
- mise en commun : le planeur est dessiné
sur une grande affiche et l’on y inscrit les différentes hypothèses
des enfants.
- La poussée : pour la plupart des enfants,
l’air va dans le même sens que l’avion. c’est l’air qui pousse l’avion
vers l’avant. je leur présente l’avion maintenu en l’air et je leur
demande si l’avion vole et pourquoi ? tout de suite, ils se rendent compte
que je dois lancer l’avion pour qu’ensuite il vole. On inscrit cette remarque
sur l’affiche : la main sert à lancer l’avion, elle sert de moteur.
Donc une fois qu’on lâche l’avion il n’a plus de moteur ; c’est
pour cela que c’est un planeur. Les enfants sont toujours persuadés
qu’ensuite l’air pousse l’avion.
- La traînée : il est difficile de
faire réaliser aux enfants que l’avion traverse l’air et donc qu’il
va dans le sens opposé. Un enfant remarque alors que si l’air va dans
le sens opposé il empêche l’avion d’avancer et que c’est peut-être
pour cela que l’avion tombe.
- Le poids : aucun enfant n’en a parlé dans
un premier temps. Je leur soumets donc ce problème. Pourquoi l’avion
tombe-t-il lorsque je le lâche ? ils émettent tout de suite
l’hypothèse que l’avion est lourd. Certains pensent que l’air appuie
sur l’avion et le pousse vers le bas. Un enfant demande si l’air pèse
quelque chose, et comment peut-on le savoir. Nous notons cette remarque sur
l’affiche pour le vérifier lors d’une prochaine séance. Tout
le monde est d’accord sur le fait que l’avion a un poids puisque l’on a déjà
fait varier son poids en humectant le bout du fuselage. Mais cela perturbe
nos réflexions car on cherche à savoir comment il fait pour
voler et non pour tomber. Quant au rôle de l’air, les enfants ne sont
pas convaincus qu’il pousse l’air vers le bas, certains disent qu’il peut
aussi l’attirer vers le haut.
- La portance : les enfants s’aperçoivent
très vite que l’air agit sur la surface totale de l’avion. ils reprennent
alors leurs hypothèses sur la grandeur des ailes. Ils reprennent leurs
planeurs et agrandissent les ailes. Nous faisons un essai en classe et en
effet les avions volent plus longtemps. Les enfants émettent aussitôt
l’hypothèse que l’air qui est au-dessous de l’avion l’empêche
de tomber. Je leur demande comment peut-on vérifier cette hypothèse.
Quel est le rôle de l'air dans
le vol d'un parachute?
1ère Séance: hypothèses
- comment peut-on vérifier que l’air qui est sous l’avion
l’empêche de tomber ? Les enfants réfléchissent sur
leur cahier d’expériences à une solution pour vérifier
cette hypothèse. Très vite, ils parlent de parachutes et demandent
à vérifier leurs hypothèses en construisant l’objet.
certains proposent de construire des cerfs-volants. Panique ! je sais
quelles forces entrent en jeu dans le vol d’un cerf-volant et je sais que
partir dans cette direction ne ferait pas avancer notre réflexion mais
la compliquerai plus.
- Ouf ! pendant la synthèse, tous les enfants se
rallient à l’idée que construire des parachutes seraient plus
facile.
- Chaque enfant fait la liste du matériel dont il a
besoin sur son cahier d’expérience. Nous en profitons pour faire une
séance de vocabulaire car tous les enfants n’emploient pas les mêmes
termes pour désigner toutes les parties du parachute.
- Rassemblement du matériel pour faire les parachutes :
mousse, sacs plastiques, papier de soie, fil de fer, ficelle, raphia, scotch,
pâte à modeler, …
2ème Séance: fabrication
de parachutes
- chaque enfant rassemble le matériel dont il a besoin
et fabrique son parachute en suivant la fiche de fabrication de son cahier
d’expériences.

- Essais des parachutes : dans
la classe en montant sur une table. Les enfants décident de lâcher
leur parachute deux à deux et de garder à chaque fois le parachute
qui atterrit en dernier.
- Conclusion : Inès a fabriqué un
parachute qui tombe lentement. Qu’a-t-il de particulier ? les enfants
examinent le parachute et font de nouvelles hypothèses.
- Le parachute est fabriqué avec un grand sac :
il y a plus d’air à l’intérieur ce qui l’empêche de tomber
trop vite.
- Elle a mis une boule de scotch au bout des suspentes pour
faire le parachutiste : c’est léger et comme cela le parachute
ne descend pas trop vite.
- Les suspentes sont longues : le parachute peut bien
s’ouvrir.
3ème Séance: on isole différents
paramètres
- On reprend les hypothèses faites lors de la dernière
séance et je demande aux enfants comment on pourrait vérifier
les hypothèses que l’on a émises.
- On isole les différents paramètres : les
enfants s’inscrivent dans un des quatre ateliers pour définir les différentes
variables à appliquer. On définit au préalable les éléments
qui ne doivent pas varier : les enfants reprennent à leur compte
les conclusions de la séance précédente. Ils mesurent
le diamètre du sac d’Inès (20 cm), la longueur de ses suspentes
(30 cm), le poids de son parachutiste (5 g), et le nombre des suspentes (4
– 2 de chaque côté)
- Atelier 1 : la grandeur de la toile : les
enfants demandent des gabarits de diff diamètres : 10, 15, 20,
25 et 30 cm. Comme je ne peux pas me rendre disponible je leur donne du carton
et je leur demande d’essayer de trouver un outil qui leur permette de faire
des ronds de la dimension qu’ils désirent. Ils fouillent dans le matériel
de la classe et sortent différents objets ronds mais ils ne sont pas
satisfaits car ils ne correspondent pas aux dimensions qu’ils désirent
et ils ne sont pas toujours d’accord sur la prise de mesures. Au bout d’un
moment, un enfant me demande s’il peut prendre le compas du tableau. J’accepte
et je regarde comment ils s’y prennent pour s’en servir. Très vite,
ils prennent également la grande règle et écartent les
branches du compas à la longueur qu’ils désirent tracer leur
cercle. Problème : les feuilles de carton ne sont pas assez grandes
pour tracer le cercle. Je leur demande de vérifier la taille du carton
et ils s’aperçoivent qu’elle est assez grande. Un enfant reprend le
compas le place au milieu du carton et de la règle et s’aperçoit
que l’ouverture du compas est beaucoup trop grande. Comment faire ? ils
tâtonnent en déplaçant la pointe de compas le long de
la règle et finissent par trouver l’écartement du compas. Un
des enfants réalise qu 15 c’est la moitié de 30. Ils me demandent
ensuite de l’aide pour tracer leurs ronds. Je leur demande pour cela de me
préparer le compas à la bonne ouverture pendant que je m’occupe
d’un autre groupe.
- Atelier 2 ; le poids du parachutiste : les
enfants prennent de la pâte à modeler et en font des boules de
différentes tailles. Je leur dis que je ne suis pas satisfaite de ce
qu’ils proposent car nous avons parlé de poids et que je ne sais pas
combien pèsent les boules de pâte à modeler. Ils prennent
donc la balance Roberval de la classe et les masses marquées et pèsent
leurs boules de pâte à modeler. Cela pose un problème :
la pesée n’est pas assez précise ou il n’y a pas assez d’écart
de poids entre les boules. Je leur soumets donc un nouveau problème :
il serait peut-être bien de choisir des masses marquées et de
fabriquer des boules de pâte à modeler du même poids. Un
enfant propose d’attacher directement les masses marquées au parachute.
Ils s’y essaient mais ne sont pas satisfaits car ils ont du rajouter de scotch
et ne savent plus exactement le poids du parachute. Ils reviennent à
la première solution et fabriquent des boules de 5, 10, 15, 20 et 25g.
- Atelier 3 le nombre de suspentes : les enfants
se mettent d’accord sur le nombre de suspentes de chaque parachute. Ils se
décident pour 2, 4, 6, et 8. Ils coupent donc leurs suspentes à
la taille décidée en grand groupe et fabriquent leur parachute.
- Atelier 4 : la longueur des suspentes :
comme l’atelier 3 celui ci n’a pas posé de problème, les enfants
ont découpé 4 suspentes de chaque longueur choisie : 10,
20, 30, 40, 50.
- Fabrication des parachutes : les enfants construisent
chacun un parachute suivant les variables choisies dans son atelier.
4ème Séance: fiche d'observation
- avant d’essayer les parachutes, je demande aux enfants de
me dire comment on va faire pour vérifier quel parachute fonctionne
le mieux. On établit ensemble une fiche d’observation reprenant les
différentes variables des ateliers ; atelier 1 : parachute
avec 4 suspentes de 30 cm et un poids de 5 g, on y notera la taille du parachute
après l’observation ; atelier 2 : parachute de 20 cm avec
4 suspentes de 30 cm, on notera le poids du parachutiste après observation ;
atelier 3 ; parachute de 20 cm avec un poids de 5g mais on ne dessine
que 2 suspentes de 30 cm ne sachant pas encore quel nombre de suspentes sera
le plus efficace ; atelier 4 : parachute de 20 cm, avec un poids
de 5 g et 4 suspentes dont on ne connaît pas encore la taille.
- Essai des parachutes : dans la cage d’escalier de l’école,
chaque groupe de 4 enfants laisse tomber son parachute à mon signal.
On repère le parachute qui descend le plus lentement et l’on note ses
caractéristiques sur la feuille d’observation.
- Mise en commun des observations : dans chaque
atelier, les parachutes qui ont descendu le plus lentement avaient :
une toile de 30 cm de diamètre, un poids de 5g, 2 suspentes et une
longueur de suspentes de 30 cm
- Conclusion : un enfant de CP remarque que le
parachute qui avait la plus grande toile a le mieux fonctionné parce
qu’il y a plus d’air qui rentre dessous. Le parachute volera mieux s’il est
plus léger. Le nombre et la longueur des suspentes n’est pas une variable
valable pour les enfants car ces ateliers n’avaient pas placé leurs
suspentes de la même manière et les mesures des suspentes n’étaient
pas précises.
5ème Séance: évaluation
- je demande aux enfants si après avoir fait des expériences
sur les parachutes ils pensent pouvoir construire chacun un parachute qui
vole le mieux possible. Par groupe de 4 (CP/CE1) les enfants construisent
une fiche technique pour construire leur parachute. Ensuite, chacun reçoit
le matériel dont il a besoin et construit son parachute
- Essai des parachutes : l’activité a été
concluante, les parachutes descendent très lentement les enfants sont
contents. Mais qu’allons-nous faire de ce nouveau phénomène
qui l’on vient de découvrir ?
6ème Séance: conclusions
- Qu’avons-nous appris en construisant des parachutes ?
les enfants sont d’accord pour dire qui l’air joue un rôle sous l’avion,
il freine sa descente. Alors pourquoi nos avions ne volent-ils pas bien ?
les enfants proposent d’agrandir les ailes.
- Chaque enfant reçoit une feuille de papier pour effectuer
le pliage d’un avion. La grande majorité est devenue experte dans ce
pliage mais quelques enfants ont encore besoin d’aide. Le but étant
de faire des ailes les plus grandes possible, je les aide à réaliser
la 1ère partie du pliage : le fuselage.
- Les avions restent plus longtemps en l’air : les enfants
sont d’accord pour dire qu’ils planent alors qu’avant le vol n’était
dû qu’à la lancée.
- Un enfant remarque : l’air qui est devant l’avion, passe
en dessous et le porte. Je demande donc aux enfants s’il y a de l’air au-dessus
de l’avion ou non. Les enfants ne sont pas tous d’accord. On reprend donc
l’affichage où se trouve la question initiale du rôle de l’air
dans le vol du planeur et je fais remarquer aux enfants que l’on s’était
déjà posé cette question et que certains avaient émis
l’hypothèse que l’air pesait peut-être sur le dessus de l’avion
et que c’était peut-être pour cela qu’il tombait.
- Mon inquiétude se porte sur la direction que les enfants
donnent à l’air. Je les questionne sur ce fait en mimant le vol de
l’avion en papier d’une main et la direction de l’air de l’autre. J’appelle
plusieurs enfants pour qu’ils indiquent d’autres directions éventuelles
de l’air. Au bout d’un moment, nous nous mettons d’accord sur le fait que
la direction de l’air est l’inverse de celle de l’avion et que donc s’il y
a de l’air qui appuie sur le dessus de l’avion celui-ci vient également
de l’avant. Un enfant soulève le problème de la forme de l’aile :
la présence et le poids de l’air ne sont pas les mêmes suivant
la forme de l’air. D’après lui, c’est pour cela que les avions n’ont
pas tous la même forme d’aile. Il fait alors référence
aux avions de " guerre " et au Concorde qui d’après lui n’ont
pas besoin que leurs ailes dévient la direction de l’air car ce sont
leurs moteurs très puissants qui les fait voler. Il ajoute que les
fusées n’ont pas d’ailes et pourtant elles volent grâce à
leurs moteurs.
Quelle forme doit avoir une aile
pour qu'un avion vole le mieux possible?
1ère Séance: problèmatique
- On reprend encore une fois les caractéristiques du
parachute et on les transpose à l’avion. je demande aux enfants comment
doit être l’aile de l’avion. la réponse est sans hésitation
qu’elle doit être grande et légère.
- Je leur demande alors de dessiner sur leur cahier d’expérience
la forme que doit avoir l’aile de l’avion pour qu’il vole le mieux possible.
Cet exercice est très difficile car il demande énormément
d’abstraction de la part des enfants. Il s’agit de ne dessiner qu’une partie
de l’avion et de plus en volume.
- Mise en commun : tous les enfants ont dessiné
une aile de forme triangulaire. Ils font référence à
la forme de l’aile du concorde en disant que toutes les ailes d’avions ont
cette forme mais qu’elles ne sont pas toujours collées au fuselage
comme le concorde.
- Présentation du problème : j’explique
aux enfants que pour pouvoir tester les différentes formes d’ailes
il va falloir construire uniquement l’aile et par conséquent qu’il
va falloir qu’elle soit grande pour pouvoir l’expérimenter.
- Les enfants ont beaucoup de difficulté à concevoir
uniquement l’aile de l’avion en volume alors je reprends la forme qu’ils ont
choisie et je tente de leur montrer qu’il faut plier la feuille de manière
à obtenir la forme souhaitée.
- Construction des ailes : les enfants reprennent
des feuilles de papier et recherchent comment construire une aile. Le résultat
est assez concluant (feuille dont les côtés sont ramenés
bord à bord : aérodynamique, idem mais en aplatissant la
partie avant) sauf pour le groupe qui a choisit une forme triangulaire avec
la pointe en avant car il est difficile d’y donner du volume.
- Mise en place du dispositif : une fois que les
ailes sont construites, je demande aux enfants de trouver un dispositif pour
faire voler l’aide sans avoir besoin de la tenir. Pour cela je leur propose
du matériel : paille, ficelle, scotch. Chaque groupe réfléchit
au positif qu’il va mettre en œuvre pour faire voler son aile. Et les problèmes
commencent : la feuille de papier est trop fragile, elle se déchire
au cours des manipulations, les enfants ne parviennent pas à fixer
le dispositif sans endommager l’aile. Ils réclament du carton souple
pour refaire le montage. Je leur propose de leur apporter ce nouveau matériel
et l’on se met d’accord pour apporter des sèche-cheveux pour la séance
suivante.
2ème Séance: élaboration
du dispositif
- Expériences sur le rôle de l’air. on se met
d’abord d’accord sur le fait que l’on pense tous que l’air vient dans la direction
opposée de l’avion et donc qu’il va falloir placer le sèche-cheveux
correctement devant l’aile. je leur rappelle également que l’on n'est
pas tous d’accord pour dire que l’air passe sous l’avion ou sur l’avion ou
les deux et qu’il faudrait le vérifier.
- Lors de l’expérimentation divers problèmes
sont apparus : les ailes tournaient sur elles-mêmes mais on ne
parvenait pas à les maintenir en l’air, pour faire voler l’aile certains
enfants plaçaient le sèche-cheveux dessous. On ne parvient pas
à vérifier les hypothèses que l’on s’était posées
- Conclusion : il s’agit d’essayer de savoir pourquoi
nos expériences n’ont pas fonctionné. Les enfants pensent que
l’aile en carton est trop lourde et que l’on aurait du garder l’aile en papier,
je leur soumets alors le fait que les ailes des avions sont certainement bien
plus lourdes que nos ailes en carton. Ils me soumettent alors que peut-être
que le sèche-cheveux n’envoie pas assez d’air.
- Les enfants veulent refaire l’expérience mais je leur
dis que cela prendrait encore une séance et que comme je pars en stage
il faudrait que ce problème soit résolu rapidement. Je leur
propose donc de fabriquer une aile et que l’on ferait ensuite l’expérience
ensemble. On se met donc d’accord sur le choix de l’aile. les enfants choisissent
l’aile aérodynamique en disant que c’est celle qui ressemble le plus
aux ailes d’avion.
3ème Séance: l'aile aérodynamique
- j’apporte en classe une aile que l’on monte à l’intérieur
d’un cadre en bois pour l’empêcher de tourner.
- On se met ensuite d’accord sur l’emplacement du sèche-cheveux
pour faire voler l’aile. les enfants dessinent les différentes hypothèses
dans leur cahier d’expériences et l’on fait les expériences.
- Le sèche-cheveux est placé au-dessus de l’aile
de manière à envoyer l’air dans la direction opposée
au sens de l’avion. on lâche l’aile, elle tombe. Les enfants sont tous
d’accord : l’air appuie sur l’aile et la fait tomber. Je leur demande
alors s’ils ont le droit de dire cela. Car cela fait plusieurs fois qu’ils
prétendent que l’air a un poids et que pour ma part je n’en sais rien.
On note donc la question sur l’affiche initiale, il sera important de vérifier
le plus rapidement possible.
- Le sèche-cheveux est toujours placé de la même
manière mais cette fois on envoie l’air sous l’aile. on lâche
l’aile, elle se maintient en l’air. les enfants sont très contents.
Mais je leur dis que je ne suis pas satisfaite de l’expérience car
je pense que l’air qui vient face à l’avion passe également
au-dessus.
- On fait donc l’expérience de placer le sèche-cheveux
face à l’aile et les enfants sont stupéfaits de voir l’aile
monter au fur et à mesure que l’on suit le mouvement. Je leur demande
de faire le dessin sur leur cahier d’expérience et d’indiquer le rôle
de l’air.
- Mise en commun : en reprenant l’affiche initiale,
les enfants s’aperçoivent qu’ils avaient indiqué les sens de
l’air au-dessus de l’avion par des flèches allant vers le bas et l’inverse
pour le sens de l’air qui était sous l’avion. ils me demandent d’effacer
ces flèches pour ne plus faire apparaître que les flèches
qui indiquent le sens de l’air face à l’avion. une enfant remarque :
l’air qui est au-dessous de l’avion l’empêche de tomber comme pour le
parachute, et l’air qui est au-dessus le tire vers le haut. Avant de noter
cette remarque sur l’affiche, je demande aux enfants s’ils sont d’accord.
certains ont une mine dubitative, je m’aperçois que cela est loin d’être
clair dans leur tête.
- Le principe de Bernoulli : je propose aux enfants
une expérience simple qui j’espère va mettre tout le monde d’accord.
je distribue à chacun une bande de papier et je leur demande s’ils
peuvent en soufflant dessus me prouver que l’air attire la feuille vers le
haut. Certains enfants placent la feuille sur la table et souffle au-dessus
mais il ne se passe rien. D’autres posent la feuille sur leur main et souffle
dessus, la feuille bouge mais on n’est pas sûr qu’elle monte ni qu’on
n’ait pas soufflé dessous. Un enfant tient la feuille entre ses doigts
et souffle au-dessus. Je l’invite à rapprocher la feuille de sa bouche
et le phénomène se révèle à tous, la feuille
se soulève. Tous les enfants de la classe font alors cette expérience.
- Conclusion : le phénomène a été
bien perçu par les enfants, ils me disent aussitôt que l’on rajoute
de l'air au-dessus de la feuille et que cet air va plus vite que l’air qui
est au-dessous. On note donc sur l’affiche à l’aide de deux couleurs,
l’air qui est au-dessus de l’aile de l’avion va plus vite que l’air qui est
au-dessous.
- Il faut maintenant savoir quel effet cela a sur le vol. les
enfants me rappellent leur hypothèse sur le poids de l’air. ils proposent :
si l’air qui passe au-dessus est plus rapide, il doit être plus léger.
Comme l’air qui est dessous est plus lourd il maintient mieux l’avion en l’air.
je n’ose pas parler de pression, cela me paraît trop compliqué.
J’accepte simplement l’idée en retenant que l’air qui est au-dessus
se déplace plus vite et qu’il maintient l’avion en l’air.
L'air a-t-il un poids?
1ère Séance: protocole expérimental
- les enfants devaient trouver un moyen de peser l’air. des
pesées avaient déjà été réalisées
à plusieurs reprises dans la classe soit lors des expériences
sur l’air soit lors des séances de mathématiques. Les enfants
ont tous en tête la notion d’équilibre des forces dans le cas
d’un poids identique et la notion de déséquilibre dans le cas
d’un poids différent.
- Discussion : comment peut-on peser l’air ?
il faut l’enfermer dans quelque chose. La notion de tare apparaît. Les
enfants doivent être conscients que le contenant à lui aussi
un poids et que par conséquent on doit d’abord faire l’équilibre
avec deux contenants identiques. Les enfants choisissent de faire leurs pesées
à l’aide de ballons de baudruche. Je mets donc à leur disposition
des ballons de différentes tailles. Ils veulent peser les ballons sur
la balance Roberval de la classe mais je leur dis que cela ne me semble pas
possible. Nous essayons et les enfants se rendent compte qu’un seul ballon
sur la balance ne la met pas en déséquilibre. Je leur demande
de chercher un autre moyen pour faire la pesée.
- Fabrication de balances : les enfants reprennent
leur cahier d’expériences pour réfléchir à la
fabrication d’une balance. Ils conçoivent des balances soit avec des
pics à brochette soit avec une règle. Ils rencontrent un problème
fondamental, obtenir un équilibre parfait avant de pouvoir opérer
la pesée.
- Les protocoles expérimentaux :
- Construction d’une balance à l’aide d’une règle
et d’un fil au milieu, le fil est passé par le trou de la règle,
les enfants accrochent un ballon dégonflé à un bout et
un ballon très gonflé à l’autre bout.
- Même démarche mais la règle est remplacée
par un pic à brochettes.
- Même démarche mais cette fois les ballons sont
suspendus au pic à brochette à l’aide de ficelle.
- Même démarche qu’en 1 mais les enfants accrochent
à la règle un ballon très gonflé et un autre moins
gonflé.
- Même démarche qu’en 2 avec les mêmes ballons
qu’en 4
- Même démarche qu’en 3 avec les mêmes ballons
que 4&5
- Même démarche qu en 1 avec un ballon très
gonflé d’un côté et rien de l’autre
- Même démarche qu’en 2 mais toujours avec un
seul ballon comme en 7
- Même démarche qu’en 3 idem 7
- Même démarche qu’en 1 avec deux ballons gonflés
à l’identique de chaque côté
- Même démarche qu’en 2 avec les ballons de la
démarche 10
- Même démarche qu’en 3 idem 10
2ème Séance: expérimentation
sur le poids de l'air

- avec la stagiaire pendant mon stage. Les enfants ne sont
pas parvenus à observer correctement ; les balances n’étaient
pas fiables, seuls les enfants qui avaient placé un seul ballon gonflé
sont parvenus à créer un déséquilibre. Mais il
leur a été rétorqué qu’ils avaient pesé
le ballon et n’ont pas l’air. Ils ont donc refait l’expérience avec
le ballon dégonflé et il serait avéré que le déséquilibre
était moins prononcé.
- Conclusion : l’air a un poids mais nous n’avons pas
de balance assez précise pour le peser. Nous ne sommes pas sûrs
que l’air qui est plus rapide au-dessus de l’avion soit plus léger
que l’air plus lent qui est au-dessus.
Est-ce
que l’air peut aider l’avion à avancer ?
- Il s’agissait encore une fois pendant le stage d’amener les
enfants sur les modes de propulsion des avions. Il s’avère qu’un seul
mode de propulsion a été expérimenté : l’échappement
d’air du ballon.
- La stagiaire a demandé aux enfants ce qu’il se passait
si l’on gonflait un ballon et qu’on le lâchait. Les enfants qui ont
déjà fait l’expérience au cours des différentes
manipulations de ballons ont tout de suite répondu que le ballon allait
s’envoler très rapidement puis retomber lorsqu’il n’y aurait plus d’air
à l’intérieur.
- Ils ont fait l’expérience du ballon attaché
à une paille à l’intérieur de laquelle est passée
une ficelle. Le ballon est gonflé puis lâché, il avance
le long de la ficelle.

- A mon retour de stage, j’ai voulu reprendre les conclusions
de cette expérience avec les enfants mais ils semblaient ne plus être
motivés pour travailler sur le sujet. J’ai donc eu beaucoup de mal
à leur faire réinvestir ce qu’ils avaient découvert pendant
mon absence.
- Reprise des différents objets et analyse de leur fonctionnement :
l’objectif visé est de trouvé un fonctionnement commun à
des objets pour permettre à l’avion de voler plus longtemps. Les enfants
sont d’accord pour dire qu’il lui faut un moteur. Mais de quel type ?
- Analyse d’un moulinet : les enfants demandent à
construire un moulinet. Je leur fournis le matériel nécessaire :
papier, colle, scotch, bandelettes de carton… chacun construit un moulinet
à sa manière.
- Comment faire tourner le moulinet ? les enfants font
manœuvrer le moulinet à l’aide d’un pic à brochette qu’ils font
tourner entre leurs mains. Je leur dis alors que cela ne va pas car l’air
n’a aucun rôle dans le fonctionnement du moulinet car si l’on arrête
de tourner le pic à brochette le moulinet s’arrête aussi.
- Elaboration d’un protocole de construction du moulinet :
il doit tourner grâce à l’air. on a le droit de souffler dessus
mais pas de le faire tourner à l’aide des mains. Les enfants démontent
alors leur 1ère construction de bonne grâce ;
le moulinet fixé au pic à brochette ne peut pas tourner indépendamment
de lui.
- Utilisation d’une notice de fabrication : les enfants
ne parvenant pas à construire une hélice satisfaisante, demande
des modèles de moulinets. Je leur montre donc un moulinet qu’ils démontent
pour construire une notice.
- Ils reprennent l’activité en construisant leurs moulinets
selon le modèle établi.
- Lors des prochaines séances, il faudra déterminer
le mode de fonctionnement du moulinet et trouver une façon pour le
fixer sur l’avion
- A suivre…