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Les besoins des végétaux |
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Lopez Marie-Lise | Ecole Jean Jacques ROUSSEAU
93000 BOBIGNY |
Juin 1999 |
Thème: Les besoins des végétaux
Point du programme: Le développement dun être vivant : les végétaux
Cycle: 3
PLAN DE TRAVAIL :
Travail réparti sur lannée à raison de 2h/semaine plus
un temps quotidien dobservation et de soin aux plantes.
A cela sajoute des travaux sur la connaissance de lenvironnement
local :
- sorties au parc de la Bergère (proche de lécole), relevé et reconnaissance
des plantes et arbres du parc
- travaux de reconnaissance dans lallée botanique du parc forestier de
Sevran.
POINT DE DEPART :
Classe, école :
Il sagit dune classe de CM2 de 31 élèves, les travaux
seffectuent en petits groupes de 3 ou 4. Dès le départ les élèves désirent
planter chacun une plante. Tous les matins, ils peuvent pendant 15 mn observer
leurs plantations et chaque semaine un jardinier est désigné. Chaque élève prend
en charge sa plante pendant les vacances. La classe de CM1/cm2 désire sassocier,
nous procédons à un échange de services tous les lundis de 13h30 à 14h45.
Ecole : 9 classes, située au cur dune cité,
milieu urbain très défavorisé. Je suis la seule à faire sciences.
Objectifs:
Outre les notions scientifiques, les élèves ont appris :
Observations, témoignages:
Bien sûr, je suis convaincue de la nécessité de " faire des sciences " à lécole, mais justement parce que je fais des sciences dans ma classe depuis longtemps il mest difficile de changer mes pratiques. Du moins , cela demande un gros effort dattention, danalyse et de critique avant de modifier son travail et de se débarrasser de certains " réflexes ". En cela, les séances de regroupement à lI.U.F.M., grâce aux échanges qui ont pu avoir lieu, ont été très positives. Même si lon est conscient quon peut ne pas avoir de réponses à certaines questions, que rater des expériences ce nest pas la catastrophe, il y a de vrais moments dangoisse et de doute. Une saine anxiété puisque jai la sensation davoir laissé de plus en plus de liberté aux élèves pendant les séances entre le début et la fin de lannée
En salle des maîtres les discussions furent nombreuses, mes collègues semblent convaincus de lintérêt de cette opération, mais je reste tout de même le " référant " sciences de lécole. Cependant, à la faveur dune journée sciences à lécole (organisée à ma demande et accueillie avec enthousiasme) durant laquelle je suis intervenue dans plusieurs classes, deux collègues souhaitent poursuivre et vont " se jeter à leau ", je vais me sentir moins seule !
Nutrition des végétaux chlorophylliens
Séance 1 : | revenir au début |
Les élèves ne connaissent pas la signification du terme chlorophyllien, ils cherchent dans le dictionnaire la définition du mot chlorophylle. Ce point éclairci, ils classent dans les végétaux chlorophylliens : les arbres, les plantes vertes et à fleurs, les herbes, à cela jajoute les fougères, les mousses et les algues. Il leur semble évident que les plantes sont des êtres vivants (" elles naissent, elles meurent, elles se reproduisent ") et comme tous les êtres vivants elles ont besoin daliments.
Je suggère aux enfants de réfléchir aux questions quils se posent sur les plantes (travail individuel). Après une mise en commun la question la plus fréquente est : " Pourquoi doit-on arroser régulièrement nos plantes ? ". " Que devient leau darrosage ? ". Plusieurs hypothèses sont émises dont : " leau sévapore ", " leau est bue par la plante " ; la deuxième hypothèse est retenue par la majorité. Un groupe propose une expérience : placer une bouture dans un pot en verre rempli deau, prendre un autre pot en verre identique rempli deau au même niveau, marquer le niveau deau sur les deux pots.
Le cahier dexpériences a déjà été distribué, je suggère aux élèves dy noter toutes les autres questions quils se posent en espérant y répondre au cours de lannée.
Séance 2 : | revenir au début |
Les élèves comparent les résultats de la première expérience : dans le pot rempli deau, le niveau deau a un peu baissé, dans le pot avec la plante le niveau a vraiment baissé. Pour la majorité de la classe lexpérience est concluante. Mais deux groupes ne sont pas satisfaits : pour eux rien ne leur prouve quil ne sagit pas que dévaporation. Lun des deux groupes propose lexpérience suivante : prendre une éprouvette la remplir deau et la boucher avec un capuchon ; prendre une deuxième éprouvette la remplir deau à lidentique, fabriquer un bouchon laissant passer seulement la tige et racines de la plante.
Expérience n°2 : La même qu'en n°1 mais on ne veut pas d'évaporation |
Conclusion n°2 : L'hypothèse est bonne, l'eau est bue par la plante par les racines. |
Séance 3 : | revenir au début |
Les résultats de la deuxième expérience sont concluants : le niveau deau dans le tube bouché na pas changé, par contre il a baissé dans le tube contenant la plante. Les élèves sont satisfaits : la plante boit leau et, par les racines. Surgit alors de nouvelles questions : " où va leau bue par la plante ? " " la plante retient-elle toute leau ? ". Un élève suggère quil faudrait pouvoir faire comme " quand on passe une radio " : " faire boire à la plante quelque chose qui laisse la trace de son trajet ". Les élèves ont trouvé lexpérience dans un "méga-expériences" à la B.C.D. : mettre une plante dans de leau colorée, je propose dy mettre des fleurs blanches.
Entre temps certains élèves ont représenté les expériences précédentes dans leur cahier.
Séance 4 : | revenir au début |
Les fleurs blanches portent les traces de leau colorée (avec de lencre), les élèves en concluent que leau monte dans toute la plante. Pour savoir si toute leau reste dans la plante ou non, ils enferment la plante dans un pot en verre fermé hermétiquement avec du scotch.
Beaucoup font le dessin de cette expérience dans leur cahier.
( Je pensais que certains élèves allaient soulever le problème : " mais la plante naura plus dair ! Cela na pas été le cas.)
Séance 5 : | revenir au début |
Les élèves remarquent que la plante a rejeté de leau car il y en a sur les parois du bocal et sur les feuilles, jintroduis le terme " dévapotranspiration ".
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Une élève en début dannée avait apporté deux flacons dengrais (en liquide et en granulés) nous en parlons. Jinforme les enfants que ces engrais contiennent plusieurs substances chimiques et à peu près les mêmes constituants : azote (N), phosphore (P), potassium (K).
Je procède à quelques expériences leur montrant que ces engrais sont solubles dans leau.
(Je voulais gagner du temps pour que le module ne dure pas trop longtemps. Jaurai pu laisser les élèves trouver leurs expériences). Les enfants comprennent vite que les plantes les absorbent par les racines en même temps que leau. Mais en forêt, on ne met pas dengrais, un élève pense que cest peut-être les feuilles qui pourrissent et deviennent solubles. (Il sagit dun élève qui sort souvent en forêt). Je confirme quen se décomposant les débris donnent des substances chimiques comparables aux engrais et appelés sels minéraux.
Séance 6 : | revenir au début |
Je distribue aux enfants des documents simples expliquant la photosynthèse. Les élèves réagissent car ils avaient remarqué que les radis de Shirley avaient poussé " de travers et tout penchés ", ils avaient pensé que cétait à cause de la lumière et avaient déplacé les radis ainsi que dautres plantes. Celles-ci étaient toujours penchées mais avaient changé de sens, elles se dirigeaient toujours vers les fenêtres. (Les enfants ne men avaient pas parlé et je nétais pas intervenue).
Nous faisons une synthèse de ce que nous avons appris : les végétaux chlorophylliens se nourrissent en absorbant :
- de leau et des sels minéraux par leurs racines
- du dioxyde de carbone par les feuilles.
Avec ces trois aliments, ils fabriquent leur matière vivante. La lumière est nécessaire à cette fabrication, elle fournit lénergie. La chlorophylle joue le rôle de capteur solaire.
Je considère que le module est terminé. Dans lensemble tout a bien fonctionné et les élèves mont surprise par leur imagination et motivation. Jespère ne pas induire quelques réflexions
Larrivée de Dominique étudiant à Villetaneuse et des aides-éducateurs
mapportera un regard extérieur profitable.
Nutrition des végétaux non-chlorophylliens
Découverte dun milieu : la forêt.
Organisation : Jespère pouvoir mettre à profit une sortie en forêt de Pontarmé où les enfants ont découvert et ramassé des champignons. Au retour, ils ont organisé une exposition sur les champignons comestibles ou vénéneux, notamment les amanites. Pour débuter, jai prévu la culture de moisissures.
Séance 1 : | revenir au début |
Les élèves trouvent rapidement que les végétaux non chlorophylliens sont des champignons. Jintroduis la notion de moisissure. Toute la classe comprend la nécessité de cultiver des moisissures pour pouvoir comparer les modes de nutrition avec les plantes à chlorophylle. Chaque groupe dispose dun morceau de pain et de citron quil place dans une barquette en y ajoutant un peu deau. Lensemble est placé à lintérieur dun sac plastique opaque pour empêcher la dessiccation.
Séance 2 : | revenir au début |
Observation des cultures. Chaque groupe fait part de ses constatations : couleur, odeur, consistance, signes particuliers. Des termes tels que " il y a des filaments ", " ça fait comme des toiles daraignées " sont employés. Toutes les cultures nen sont pas au même point (cela dépend du degré dhumidité). Il y a déjà des questions comme : " doù viennent les moisissures ? ", les hypothèses : " ça vient peut-être de leau ", " cest dans lair ", " cest à cause du sac plastique ", " cest le citron qui fait moisir le pain " Une élève fait remarquer que dans le bac où lon a planté des pommes de terre, il y a un côté qui moisit et " il ny a ni sac plastique ni citron, cest donc ou dans leau ou dans lair ". Soulagement pour moi, je ne sais pas comment jaurai pu intervenir sils avaient continué à penser que le sac ou le citron étaient responsables.
Séance 3 : | revenir au début |
Les cultures sont très concluantes. Dominique nous prépare des plaquettes pour observer au microscope et à la loupe binoculaire, les commentaires vont bon train. Les élèves constatent quils nont pas eu besoin darroser régulièrement leurs cultures. Ils se posent les questions suivantes : " les moisissures ont-elles besoin de lumière ? ", hypothèse : " non puisquelles se sont développées alors quelles étaient dans un sac ", expérience proposée : mettre un bac dans le placard et un devant la fenêtre. " Est-ce que la température a une influence sur les moisissures ? ", hypothèse : " on ne sait pas ", expérience proposée : mettre un bac dans le réfrigérateur et un sur le radiateur. Une élève fait remarquer que la lumière et la température ne sont pas des aliments et donc nous navons toujours pas comparé avec la nutrition des plantes chlorophylliennes. Soulagement une nouvelle fois, il ma fallu de la volonté pour ne pas intervenir plus tôt afin dinfléchir leur questionnement et recentrer sur le sujet du module.
Séance 4 : | revenir au début |
Les élèves constatent que le bac placé dans le placard contient autant de moisissures que lautre, la lumière nest donc pas un facteur essentiel à leur développement. Un élève fait remarquer que cela lui paraît normal puisquelles ne contiennent pas de chlorophylle. Ils constatent aussi que dans le bac placé au réfrigérateur et dans celui placé sur le radiateur, le développement des moisissures sest arrêté par rapport aux autres bacs. Ils en concluent quune température trop froide ou trop chaude stoppe leur développement. Certains groupes observent quil ny a presque plus de pain dans leur bac, ils en concluent après discussion collective que contrairement à ce que la majorité pensait (sans lavoir formulé jusquici) ce nest pas le pain ou le citron qui fabrique la moisissure mais " il sest décomposé, la moisissure la mangé ", ce que je confirme. Ces discussions prouvent que les élèves continuent à réfléchir en dehors de la séance mais ils ne notent pas toutes ces réflexions dans leur cahier dexpérience.
Séance 5 : | revenir au début |
Nous revenons sur les découvertes de la séance précédente. Un groupe fait le lien avec les observations faites en forêt de Pontarmé : des tas de feuilles humides, noirâtres avec des filaments blanchâtres et des champignons. Ils en concluent que les champignons se nourrissent des débris de la forêt (bois mort, feuilles ). Je confirme et emploie le terme de décomposeurs, je les informe que les champignons ne sont pas les seuls décomposeurs il y a aussi les vers de terre, les bactéries
Synthèse :
- les végétaux non chlorophylliens (les champignons) " mangent " leur support,
- ils ont besoin, en plus dun peu deau et de sels minéraux, daliments dorigine animale ou végétale.
Nous discutons des moisissures que lon mange notamment celles des fromages.
Je considère le module terminé. Les enfants sont de plus en
plus à laise dans ce mode de fonctionnement. Je sais que certains refont
des expériences à la maison. Par contre le cahier dexpérience nest
pas forcément utilisé et je ny interviens pas si ce nest pour y
faire insérer des documents ou la synthèse. Par contre, je me rends compte quil
mest difficile de ne pas intervenir soit pour orienter les questions soit
pour amener un module à son terme.
Les secrets des graines
Organisation : les enfants ont déjà manipulé des graines dans les classes précédentes mais ils ont encore beaucoup de questions, une question est retenue par petit groupe. Par ailleurs, ils ont déjà vu naître des plantes en semant des graines, des bulbes, des tubercules ou des boutures.
Voici la liste des questions, hypothèses et expériences des élèves :
1/ groupe de Pascale, Caroline, Marie, Mishou : | revenir au début |
Les graines de lentilles et de riz ne se ressemblent pas, est-ce quelles poussent de
la même façon ? Hypothèse : non. Expérience : planter des lentilles et
du riz dans les mêmes conditions, observer et comparer.
Malheureusement, le riz a pourri, le groupe observe les autres plantations. Conclusion : " le processus est le même mais au final toutes les plantes sont différentes ".
2/ groupe de Mickaël, Shirley, Fatoumata, Steve : | revenir au début |
" Quy a-t-il dans une graine ? ", hypothèse : cest peut-être comme pour nous, dans luf fécondé il y a tout ce quil faut pour faire un homme, peut-être que dans la graine il y a tout ce quil faut pour faire une plante ". Expérience " ouvrir une graine de haricot et observer à la loupe binoculaire, planter une graine de haricot dans un truc transparent et observer le développement ". Conclusion : lexpérience a été menée jusquau bout, ils sont fiers davoir eu raison et cherchent dans le dictionnaire et les livres de la B.C.D. les termes exacts de chaque partie de la graine.
3/ groupe de Jean-Philippe, Laetitia, Zineb, Sophie : | revenir au début |
" Combien de temps met une graine pour se développer ? ", hypothèse : " on ne sait pas ". Expérience : planter des graines différentes dans les mêmes conditions et comparer les temps de développement. Conclusion : le temps de germination est différent selon la graine, ils ont observé jour après jour les graines et se sont limités à la germination pas à la croissance (cest dommage mais je ninterviens pas).
4/ groupe dAlizée, Pauline, Karine, Hervé : | revenir au début |
" Est-ce que toutes les graines ont besoin deau pour pousser ? ", hypothèse : " on nest pas sûr mais on pense que non " (référence au cactus ?). Expérience : planter des graines et les arroser, en planter dautres ne pas les arroser. Conclusion : lexpérience na pas marché car un élève a arrosé les graines qui devaient rester au sec. Mais les modules précédents et les découvertes du groupe 2 leur donnent une réponse.
5/ groupe de Ludivine, Joseph, Stéphane, Jean-Luc : | revenir au début |
" Quest-ce qui pousse en premier dans une graine : la tige ou la racine ? ", hypothèse : " on a déjà fait pousser des lentilles et on dirait que cest la tige qui pousse dabord ". Expérience : saider des résultats de lexpérience du groupe de Mickaël, planter des graines dans des pots transparents ou sur des supports pour pouvoir bien observer le développement. Conclusion : la racine pousse en premier mais elle grandit moins que la tige.
6/ groupe de Teddy, Maryam, Nicolas : | revenir au début |
" Dans quoi la graine pousse t-elle le mieux ? ", hypothèse : " dans la terre ". Expérience : planter des graines dans de la terre, de leau, du coton , des cailloux Conclusion : dans la terre . Ces 2 élèves ont fait leurs expériences chez eux " à cause des vacances, on ne veut pas que nos plantations meurent. ". Ils ont seulement planté des pépins de citron et il est assez tentant de leur faire remarquer que leur travail ne porte que sur une seule plante et que pour être concluante lexpérience devrait porter sur différentes graines. Je ne dis rien (je maméliore !) et malheureusement les autres élèves non plus.
7/ groupe de Mehdi, Aurélie, Stève, Nirvana : | revenir au début |
" comment pousse le riz dans une rizière ? ", hypothèse : " on ne sait pas mais il y a vraiment beaucoup deau ! ", expérience : on essaie de reproduire une rizière. Conclusion ! La rizière a pourri et le groupe sest plutôt intéressé aux expériences du groupe 2.
8/ groupe dAlicia, Wendy, Ozgür, Cynthia : | revenir au début |
" Doù vient la graine ? ",
hypothèse : " cest difficile à expliquer, dans la pomme il y a des
graines et sur le pommier avant la pomme il y a des fleurs, peut-être que tout ça va
ensemble ". Expérience : " on na pas trouvé
dexpérience à faire en classe, mais on pense faire une recherche documentaire à
la B.C.D. ". Conclusion : après recherche, ces élèves ont fait un
exposé avec des illustrations et du vocabulaire comme pistil, étamines
Une sortie
au parc de la Bergère a permis de mettre à profit cet exposé, il y aurait là encore
des choses à dire
.
A/ Sur la méthode de travail :
" Cest plus facile, plus intéressant plutôt que dapprendre bêtement ".
" Des fois dans les leçons, on copie et on ne comprend pas . Cest plus facile dapprendre par soi-même ".
" En sciences, on a vu la progression, on a mieux compris ".
" Avec les schémas cest plus précis quun dessin, on comprend mieux avec de la couleur. Maintenant jai plus envie de dessiner quavant javais pas envie ".
Les élèves trouvent quon travaille de la même façon en mathématiques mais pas en français, ils voudraient utiliser la même méthode en conjugaison par exemple.
" Avant je savais quil y avait des pépins dans les tomates mais jy portais pas attention ".
" Quand jai vu quon pouvait faire des expériences, jai demandé un microscope. Jai observé du sang. Jai vu les globules bouger. Jai laissé sécher, il ny avait plus rien ".
Shirley sest inscrite à la cité des sciences. " Jai fait des expériences chez moi ".
A ma question : " Pourquoi ne pas en avoir parlé à la classe ? ". Ils ont répondu : " Oui mais si on les fait en classe et que ça ne marche pas ? Il faudrait que nos expériences soient au point. "
B/ Sur le cahier dexpérience :
A ma question : " Pourquoi ne notez-vous pas vos expériences dans le cahier ? ". Les réponses ont été :
" Cest comme le cahier de français. On va pas conjuguer un verbe chez nous et le copier dans le cahier de français ! ".
" Je ne veux pas quon me dise que jai mal dessiné, que jai mal écrit "
" Entre élèves, on peut se les montrer mais pas à la maîtresse. La maîtresse elle note, elle critique. Les parents cest pareil ".
" Chez moi, jai acheté un cahier dans lequel je décris mes expériences. Jy note mes expériences pas celles du groupe ou de la classe. Le cahier ne vient pas de lécole ".
" On va chercher nous mêmes nos informations à la bibliothèque municipale, on colle ce qui nous intéresse ".
" Moi je crois quil faudrait faire un grand cahier pour toute la classe, où on noterait toutes nos expériences ".