salinité et flottaison

Dans le cadre d'un travail sur le thème flotte-coule, des enfants ont été amenés à supposer que les icebergs flottaient grâce à la présence de sel dans l'eau. Ils ont cherché une expérience permettant de prouver que la salinité influait sur la flottaison (certains avaient notamment entendu parler de la Mer Morte).

Matériel:	du papier d'aluminium un presse-ail du sel fin 2 récipients de l'eau
Protocole:	1. Fabriquer des "boulettes" avec le papier d'aluminium. Pour cela, découper un morceau dans la feuille d'aluminium d'environ 20cm sur 20cm, en faire une boule en la comprimant entre ses mains puis avec le presse-ail. 2. Tester la flottaison dans l'eau très salée (saturée en sel) et dans l'eau douce.
Résultats obtenus:	Si la boulette d'aluminium a une masse volumique comprise entre celle de l'eau et celle de l'eau salée, elle coule dans l'eau douce alors qu'elle flotte dans l'eau salée. Si la boulette coule dans les 2 cas, c'est qu'elle est trop dense. Si elle flotte dans les 2 cas, c'est qu'elle n'est pas assez dense; il faut alors la recomprimer grâce au presse-ail.
Exploitations pédagogiques:	L'hypothèse de l'influence de la salinité sur la flottaison vient naturellement quand le thème est introduit par une réflexion sur les icebergs. Les enfants peuvent alors avoir l'idée du protocole expérimental, mais ils ont des difficultés pour trouver des objets qui flottent dans l'eau salée et coule dans l'eau douce. Dans ce cas, le maître peut proposer d'utiliser ces boulettes d'aluminium avec profit.